L’inflation a été le thème principal cette semaine. Aux États-Unis, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2 % en juillet, portant le taux annuel à 2,7 %, conformément aux attentes. Ce qui a retenu l’attention, c’est l’inflation de base, en hausse de 0,3 %, le rythme le plus rapide depuis six mois. Les prix à la production ont également bondi de près de 1 %, la plus forte hausse en trois ans, suscitant des inquiétudes quant au fait que les tarifs pourraient augmenter les coûts pour les consommateurs.
Les marchés ont poursuivi cette semaine la conversation sur les baisses de taux, mais le ton est passé de la spéculation à la quasi-certitude après que des chiffres de l’emploi américain plus faibles ont confirmé la mollesse de juillet.
Les marchés ont fait face à un ton prudent de la part des banques centrales la semaine dernière, mais les données faibles et les tensions commerciales ont suscité de nouvelles inquiétudes.
C’était l’une de ces semaines où les marchés ont enfin pu souffler un peu. Les tensions qui planaient sur les négociations commerciales mondiales se sont atténuées, avec Washington concluant des accords avec le Japon, l’Indonésie et les Philippines, tandis que les discussions avec l’Europe semblaient proches d’un règlement.
Cette semaine, on a eu l'impression d'un tir à la corde entre optimisme et prudence.
Aux États-Unis, les ventes au détail ont surpris positivement et le sentiment des consommateurs est resté élevé, offrant quelque chose à célébrer pour les haussiers. Mais les chiffres de l'inflation de juin racontent une histoire différente. L'IPC de base a augmenté à 2,9 % en glissement annuel, ce qui maintient la Réserve fédérale dans une position d'attente.